• Acte I: Passé / Chapitre 2

    Comme j'avais écris le chapitre 2 en avance, je le publie également en avance, rien que pour vos beaux yeux!

    Tchao!

     

    Lorsque je me suis réveillée, j'étais assise sur une chaise, dans une petite piéce jaune. Des affiches étaient plaquées sur le mur. J'avais mal à la tête et peinais à lire ce qu'il y avait écrit.

    Est alors entrée une jeune femme brune qui devait avoir la trentaine.

    - Bonjour, Ayano. Comment ­vas tu?

    Soudainement tout me revins: la mort de ma mère... Et la mort de Mashiko. À cette pensée mon ventre se noua.

    - Je sais que tout cela est bouleversant mais tu ne dois pas t'inquiéter d'accord?

    Elle se foutait de ma gueule? Ne pas m'inquiéter! Ma mère et ma meilleure amie sont mortes sous mes yeux mais je ne dois surtout pas m'inquiéter!

    - Tu n'es pas toute seule pour surmonter cette épreuve...

    Bizarrement, cette phrase sonnait étrangement dans mon esprit, comme si je l'avais déjà entendue quelque part... Mais pour une raison inconnue, je refusais d'y penser...

    Je... je ne peux pas rester assise là à écouter ces discours vides de sens!

    - TAISEZ­ VOUS! CE QUE VOUS DITES N'A AUCUN PUTAIN DE SENS!, criai ­je.

    La femme décrocha un talkie-­walkie de sa ceinture et déclara:

    - Allo la sécurité? La patiente Ayano Aishi montre des signes d’agressivité et de démence! Je préconise une incarcération en cellule d'isolement pour la durée du traitement!

    Non mais je rêve, là?!?

    - JE NE SUIS PAS DÉMENTE!

    Puis, soudainement, je sentis une piqûre dans mon bras, je ferma mes yeux et tomba à la renverse...

     

    Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose qui me frappa fut la luminosité de l'endroit où je me trouvais: toute la salle était blanche et une lumière aveuglante provenait du plafond...

    Arrrg... Ils pourraient baisser le lumière? Mais...qu'est ce que je fais là? Et pourquoi est ce que je... je porte une camisole de force (*) ??? C'est pour les fous, non? Est... est ce que je suis folle? ..... Non, non bien sur que je ne suis pas folle!

    J'ai commencé à crier: - Hé! Il y a quelqu'un?

    Seul le silence me répondit...

    - Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe?

    J'entendis alors un léger bruit mécanique et remarqua, accrochée au plafond, une caméra qui scannait la pièce.

    Alors on peut me voir! Et j'imagine qu'on peut aussi m'entendre? Mais qui est ce "on"?

    Peu de temps après est entré un homme habillé comme un docteur accompagné de ce qui semblait être deux... gardes???

    Des gardes? Pour moi? Mais qu'est ce que...

    Le type s'est approché de moi.

    J'ai dis: - Bonjour!

    Il ne m'a ni regardé ni répondu. On aurait dit qu'il ne faisait même pas attention à moi. Il m'a fait une nouvelle piqûre dans le bras et est reparti.

    Quel type bizarre...

    Peut après sa venue j'ai commencée à me sentir...étrange. Je me sentais de plus en plus fatiguée... Ma tête tomba. J'essaya de la relever: je n'y arrivais pas.

    Mais qu'est ce qu'il m'a injecté? C'est pour mon bien. Quoi? Non! Je refuse! Mais non, pourquoi refuser après tout? Je me sentirais mieux après... Je...je... Non! Qu'est ce que... qu'est ce qu'il m'arrive! Je... dois... lutter... Non... je... c'est... trop fort... je...

    J'ai relevé la tête.

    J'ai écarquillé les yeux.

    J'étais à l'hôpital.

    Devant la salle ou se trouvait ma mère.

    Avec Mashiko.

    Vivante.

    Je... Whaouh, ça faisais beaucoup là!

    La scène change.

    Je suis dos à la route.

    Et j'entends ce bruit.

    Oui, ce bruit.

    J'essaye de ne pas me retourner mais je ne peux rien faire.

    Je la voit.

    ELLE.

    La scène change.

    Je suis de retour à l'hôpital.

    La scène rechange.

    Mashiko meurt.

    Encore.

    Encore.

    Et encore.

    C'est la que je comprends: je suis bien devenue folle.

    Mon cerveau malade me repasse en boucle les pires instants de la vie. Est ce que c'était une punition? Qu'est ce que j'avais fait!

    C’est là que je sus.

    J'avais fait quelque chose.

    Bien sûr que j'avais fait quelque chose!

    Si je n'étais pas partie de l'hôpital, Mashiko ne m'aurait pas suivie.

    Et elle ne se serait pas faite renverser par ce foutu camion!

    Mashiko est morte à cause de moi.

    J'avais tué ma meilleure amie.

     

    (*) Une camisole de force est une chemise avec les bras attachés dans le dos pour les fous à l'asile.

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 21 Avril 2016 à 15:41

    J'adore ta fiction elle est trop bien écrite :3

      • Vendredi 22 Avril 2016 à 19:39

        Merci!

    2
    Lulu
    Lundi 20 Juin 2016 à 19:39

    J'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    3
    Mardi 2 Août 2016 à 16:53

    SUPEEEEEEEEEEEEEEEEERRRRRRRRRRRRRRRRRR

     

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